Les royaumes immobiles, 1 : La princesse sans visage - Ariel Holz

Singularité - Stephen Baxter

Singularité - Stephen Baxter
Pocket // 2012 (1992 1er Ed Vo) // 312 pages

Il y a quelque temps, j'avais lu et beaucoup aimé Gravité, le premier tome du cycle des Xeelees de Stephen Baxter. Celui-ci, malgré quelques facilités, offrait une aventure palpitante et ne sacrifiait pas son histoire face aux concepts science-fictif passionnant qu'il développait.

Le cycle de des Xeelees de Stephen Baxter semble présenter une histoire du futur s'étalant sur des millions d'années et offrant à chaque tome un récit indépendant développant un aspect de cette histoire.
Avec ce second volume, il aborde les voyages dans le temps, les trous de vers, la physique quantique et ses paradoxes, le tout sur fond d'invasion extraterrestre.

L'histoire de Singularité se situe sur deux lignes temporelles, séparées par plusieurs milliers d'années mais reliées par un trou de vers.
Dans le passé, l'humanité à colonisée son système solaire, fait reculer la mort, et se dirige vers un âge d'or scientifique.
Dans le futur, cette même humanité est tombé sous le joug des impitoyables Qax qui l'a réduite à des travailleurs exploités et à transformé la Terre en usine de production.

Le moins qu'on puisse dire c'est que l'histoire de ce second volume est proprement vertigineuse. Entre les hostiles Qax, les trous de vers qui se baladent dans le système solaire, les aller-retours dans le temps et l'ombre des inquiétant et mystérieux Xeelees, on à de la SF de haut vol.
Le récit est parsemé d'explication scientifiques, plus ou moins clair il faut l'avouer, qui peuvent autant passionner que rebuter. D'autant plus qu'elle ne sont pas toujours balancé avec la plus grande subtilité.
Si côté idées et "sense of wonder" on est servi, c'est malheureusement du côté des personnages que l'ensemble pêche. Ceux-ci sont le plus souvent utilitaire, manquent d'épaisseur, d'humanité et plombe un peu le récit.
Résultat, si l'on est ébahi par le côté épique et la grandeur de certaines scènes, il y a des moment où l'on aborde les évènements avec détachement et globalement, on ne s'implique pas avec nos héros.

Lecture en demi-teinte donc pour ce second volume qui m'a laissé un peu de marbre. Je continuerais tout de même d'explorer le cycle en espérant que les défauts de ce volume s'estompent en avançant.

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