Subterranean Press // 2017 // 112p
Il y a plusieurs années, je découvrais Mira Grant par l'excellent roman de zombies, Feed (et je le chroniquais à l'époque en vidéo sur Booktube, presque une autre vie). Mais allez savoir pourquoi, je n'ai jamais poursuivi ni la trilogie, ni ma découverte de l'autrice. Bref, c'est grâce à Stéphanie Chaptal que l'autrice est revenue sur mon radar avec ce court roman d'horreur.
La Dr Jennifer Webb a mis au point une nouvelle forme de thérapie basée sur la réalité virtuelle. Le principe, vous bourrée de drogue qui vont affaiblir vos barrière mentale, vous mettre dans un pod RV et puis vous intégrer au cœur d'un scénarios de film d'horreur afin que la combinaison de souvenirs violent et d'émotions forte modifie en profondeur les schémas neuronaux pour se débarrasser des problèmes. Esther Hoffman, journaliste spécialisé dans le débunkage d'infos scientifique bidons s’intéresse au sujet et va faire une enquête de terrain. Son passé, que l'on découvre en cours de récit la rend très méfiante vis à vis de cette technique, et c'est pour ça que la Dr Webb lui propose d'essayer.
Bien sûr, c'est là que tout dégénère.
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Final Girls est un roman court, intense et diablement efficace. Mira Grant y mélange avec succès réalité virtuel, slasher, thriller d'espionnage et invasion de zombies pour livrer un récit haletant alternant entre réalité et virtuel et exploite parfaitement ce mélange de SF et d'horreur.
Avec un casting principal 100% féminin bien campé et bien caractérisé, l'autrice accroche et pose en quelques pages des enjeux personnels pour chacune. On est impliqué dans cette histoire malgré sa brièveté et c'est pour ça que la fin tape aussi juste.
Car sans dévoiler quoi que ce soit, on peut dire que Mira Grant fait le choix parfait. Elle arrive à détourner ce qui pouvait être prévisible pour nous offrir une conclusion qui laisse un gout amer mais qui n'aurait pas pu être différente.
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