Les Chroniques de St Mary 1 - D'un monde à l'autre - Jodi Taylor
Pocket // 2024 (VO 2013) // 464p
Moi, on me dit voyage temporel, en général je suis conquis d'avance. Faut avouer que quelque soit la manière dont c'est utilisé, c'est un de mes tropes de SF préféré. Du coup quand on me propose une série d'aventure avec une historienne qui peut visiter les époques qu'elle étudie, hey, je signe !
Max est historienne spécialisé dans l'antiquité et elle est recruté par le mystérieux St MAry. Après avoir signé un nombre incalculable d'accord de non divulgation et avoir été menacé des conséquence affreuses en cas de rupture de ces accords, on lui dévoile la surprenante vérité.
St Mary possède la capacité de voyager dans le temps et l'utilise pour répondre à certaines énigmes historique, étudier, mais surtout sans jamais, jamais intervenir !
Une tâche qui n'est pas sans danger puisque les historiens travaillant pour l'institut trouvent régulièrement la mort ou subissent des blessures plus ou moins irréversibles.
Après une longue formation suivi de tests d'aptitude complet pour évaluer sa capacité à survivre à des situations potentiellement compliqués, Max est officiellement embauché et part pour ses premières missions.
Évidemment rien n'est simple, puisque des paradoxes vont se mêler de l'affaire en compagnie de conflit temporels, de magouilles crapuleuses pour exploiter le Temps et d'intrigues amoureuses dévastatrices.
* * *
Ce premier tome est bourré d'énergie, on enchaine les évènements à tout allure et l'on a quasiment pas le temps de souffler dans les rebondissements s'enchainent. C'est dynamique, ça nous emporte, avec un côté pulp dans la manière dont les péripéties s'enchainent sans temps mort. C'est globalement très fun mais parfois c'est trop, puisque j'avoue avoir décroché un moment dans le dernier tiers avant que les événements du grand final se mettent place.
J'ai eu par moment l'impression d'un trop plein parachuté, un peu brouillon, pas aidé par une gestion de la temporalité du récit un peu confuse comme lorsqu'on nous indique que Max est dans l'institut depuis 5 ans et que le ressentit était de 6 mois.
Les personnages sont parfois assez archétypaux mais globalement l'autrice les manie bien et arrive à aller au-delà de ces archétypes même si là encore l'enchainement d'évènements rend parfois certaines réaction un peu "too much".
D'un monde à l'autre est un roman très divertissant, généreux et bourré d'un humour très british qui m'a plutôt ravi. S'il n'est pas sans défaut, je garde à l'esprit que c'est le premier tome de la série, et surtout un premier roman. L'autrice tient ici un excellent concept, un grand bac à sable avec lequel elle à une possibilité d'histoire infini et je suis sûr qu'en corrigeant les menus défauts de cette ouverture on s'achemine vers une très bonne saga.
Je vais prochainement lire le second volume et voir ce qu'il en est, en attendant j'ai passé un très bon moment avec ces historien farfelus qui font régulièrement explosé ce qui leur tombe sous la main.
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