Les royaumes immobiles, 1 : La princesse sans visage - Ariel Holz

Station Eleven - Emily St john Mandel


Station Eleven - Emily St John Mandel
Rivages // 2016 (2014 VO) // 432p

Ça fait un petit moment que je vois passer cette autrice entre des mains très recommandable et notamment ce titre, et j’ai finalement décidé de m’y lancer, ne sachant pas trop où je mettais les pieds, à part que c’était, je crois, un post apo. Et effectivement c’est le cas, et un post apo de très haute volée.

Tout commence un soir d’hiver lorsqu’Arthur Leander, acteur célèbre, décède sur scène d’une crise cardiaque lors d’une représentation du Roi Lear malgré l’intervention de Jivan, un spectateur.
En même temps, se déclare une pandémie foudroyante d’une souche de grippe qui en quelques jours va ravager le globe, tuant plus de 99% de la population.

C’est ainsi que commence le récit d’Emily St John Mandel, un début foudroyant qui s’avère être même perturbant lorsque qu’on attaque sa lecture en 2023, après 3 années de COVID.

Le roman fait ensuite un bond en avant, à 20 ans de là, pour nous montrer comment la vie à continué et nous emmène à la rencontre de la Symphonie Itinérante, une troupe d’orchestre et de théâtre qui amène un peu de gaieté dans les différentes communautés où elle passe.

Tout au long du récit, l’autrice va ainsi nous faire alterner entre différentes lignes temporelles, dans ce futur où le monde s’est effondré, mais aussi dans la jeunesse d’Arthur Leander, à la rencontre de ses amis, ses proches, celles et ceux qui ont traversés sa vie et qui pour certains survivent jusqu’à ce lointain nouveau monde effondré.

Emily St John Mandel nous décrit de nombreux personnages, divers, intéressant, plein de failles, d’aspirations, de vies, et on navigue avec elle entre passé et futur pour démêler l’écheveau de ces existences qu’elle entremêle avec talent.

Alors oui, peut-être qu’on pourrait reprocher un peu trop de coïncidencse, tant ces vies croisées sont liées par delà l’effondrement, mais peu importe, le voyage et beau et touchant malgré sa parfois cruelle rudesse et on s’accroche à ces êtres, ces personnages si tangible et bouleversants.

L’autrice offre avec Station Eleven un roman post apo magnifique, rempli de mélancolie, de poésie, et traversé, malgré des moments durs et bouleversant par un optimisme, une foi en la résilience, la beauté, la capacité des êtres humains à reconstruire et se reconstruire.
Station Eleven m’a touché plus d’une fois, par ses personnages imparfait mais riches, complexe et passionnant, et par cette vision de l’art comme échappatoire et comme exutoire salvateur.
Par ce que survivre ne suffit pas.

 

D'autres avis : le maki, Lune, Yuyine, Lorhkan, Celinedanaë, Livrement...  

Commentaires

  1. Merci pour le rappel, ce livre est entamé depuis un bail, mais le côté épidémie m'a fait le mettre en pause à peine entamé. Il faudrait que je reprenne !

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  2. Il faudra bien que je le lise un jour, depuis le temps qu'il est en wishlist. Merci du rappel !

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