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Hellraiser - Clive Barker


 Hellraiser - Clive Barker (Pinhead Edition)

Bragelonne // 2021 (1986 vo) // 160p (sur 528)

Ha ! Hellraiser et son monstre à la tête de hérisson, je suis sûr que même sans avoir vu le film de 1987, tout le monde ou presque voit de qui l'on parle. J'ai découvert le film il y a une 20 aine d'années, et si le monstre, Pinhead, me fascinait déjà avant, j'ai été totalement accroché par cet univers glauque, sanglant et poisseux.

Du coup, quand Bragelonne a sorti l'année dernière une grosse intégrale collector magnifiquement illustré par le duo Fortifem et regroupant la novella qui a donné le film ainsi qu'un autre roman plus récent se déroulant dans le même univers, j'ai mis ça en wishlist direct.

Bref, j'ai enfin pu l'acquérir et commencer à découvrir les univers littéraire de Clive Barker.

Dans un premier temps je ne vais parler que de la novella Hellraiser, Les Évangiles écarlates feront l'objet d'un autre article ultérieurement, quand je les aurais lus.

Franck est un connard qui ne cherche que le plaisir et globalement se fout de tout et de tout le monde. On fait sa connaissance lorsqu'il tente d'ouvrir la Boite de Lemarchand, un casse-tête qui ouvrirait pour celui ou celle qui le résout un univers de plaisirs insondables.

Malheureusement, il va découvrir que tout le monde n'a pas la même définition du plaisir lorsque le voile entre les monde va se déchirer et qu'il va se retrouver face aux Cénobites, sorte de prêtres de la douleur, horriblement scarifiés ou défigurés.

Après ce prologue qui nous plonge directement dans le bain de la terreur et de la douleur, le temps passe et l'on fait connaissance avec Rory, le frère de Franck lorsque celui emménage avec Julia sa compagne dans la maison ou Franck a disparu, emporté par les terrifiants Cénobites.

***

Le récit de Barker est court et va sur une petite centaine de pages nous dépeindre une galerie restreinte de personnages détestables et les confronter au pire sans fioriture.

L'horreur est principalement le fait des être humains, ou bien des être qui furent humains (Francky je pense à toi), et les créatures des enfers n'ont ici au final qu'un rôle périphérique. Ils initient les évènement et les terminent, mais c'est vraiment l'égocentrisme immoral de Franck ou la perversité de Julia qui causent la majorité des troubles. 

L'univers est à peine esquissé, brièveté du récit oblige, et c'est un peu frustrant tant on voudrait en voir plus sur les horribles Cénobites et l'enfer qui les héberge.

Mais tout de même, en peu de pages, Barker livre un texte prenant, cru et malsain qui joue très bien sur son ambiance et offre répugnant passage de body horror de toute beauté.

Commentaires

  1. Jamais lu Hellraiser, et j'avoue qu'avec tant d'horreurs, j'hésite. Bref, on verra bien !

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    1. Ha bah si l'horreur ne t'accroche pas plus que ça, c'est pas forcément recommandé, c'est très sanglant ^^

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