Les royaumes immobiles, 1 : La princesse sans visage - Ariel Holz

Le Dieu venu du centaure - Philip K. Dick


Le Dieu venu du centaure - Philip K. Dick

Audiolib // 2021 (1965Vo) // 8h56min (288 p chez J'ai Lu)
Audiolu en service presse

Après avoir relu récemment l'excellent Ubik, j'ai profité avec plaisir de sa disponibilité sur Netgalley pour m'essayer de nouveau à Phlip K. Dick avec un de ses romans que je n'avais pas encore lu. Malheureusement, je me suis ennuyé fermement cette fois...

Ce qui commence comme une lutte pour un monopole commercial termine par une bataille idéologique mystique pour la survie du genre humain. Voilà comment résumer grossièrement ce roman qui en moins de 300 pages n'aura jamais su me passionner, que ce soit pour son intrigue poussive qui décolle véritablement dans le dernier quart, ses personnages relativement clichés sur lesquels repose malheureusement la quasi totalité du récit ou bien les ébauches de questionnement métaphysique sur la nature de dieu, de la réalité et de la permanence de l'illusion.

Dick fait reposer son intrigue sur ses personnages, surtout Barney Meyerson et ses atermoiements sentimentaux, ses questionnement philosophique sur la manière de traiter les femmes qui traversent sa vie et c'est raté. Probablement la faute à une vision très ancré dans son époque des relations hétéro et une propension de l'auteur à s'attarder trop souvent et trop longuement sur la description des poitrines des personnages féminins.

Et comme malheureusement le reste de l'intrigue consiste en la lutte pour le monopole commercial d'une drogue permettant de s'évader de la réalité, on s’ennuie.

Certes, on peut retrouver de l’intérêt quand les préoccupations bassement matérielle cèdent la place aux délires mysticodickien mais tout cela arrive trop tard, quand l’intérêt des lecteurices s'est envolé.

Concernant l'audiolivre en lui même, rien à redire, la production est de grande qualité, le lecteur talentueux offre une belle galerie de voix très variées. Je mettrai éventuellement un bémol sur les voix féminines parfois trop surjouées peut-être. 

 

 

 

Commentaires